- EAN13
- 9782749276199
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 23/02/2023
- Collection
- érès poche - Société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La fabrique des mondes communs
Réconcilier le travail, le management et la démocratie
Pierre-Olivier MONTEIL
Erès
érès poche - Société
Autre version disponible
-
Papier - Erès 19,50
Depuis des décennies, le monde du travail est pointé du doigt comme le lieu
d’un mal-être croissant, sous l’effet d’un management qui isole et
dépersonnalise. L’entreprise s’épuise de la « culture du résultat », qui
malmène l’activité de travail, faute d’en comprendre les ressorts. Face à ces
dérives, Pierre-Olivier Monteil invite à changer de regard et à envisager le
travail comme une source essentielle d’humanisation. Cela suppose de
réorienter l’action du management au bénéfice d’une écologie de la relation
qui mette chacun en capacité de construire des mondes communs. En constant
dialogue avec les sciences humaines, cet essai revisite le management sous le
prisme successif des grandes fonctions économiques auxquelles il contribue :
produire, coopérer, innover. S’y déploie une réflexion sur le pouvoir, à la
recherche des conditions, notamment institutionnelles, qui permettent à l’agir
managérial de se comporter loyalement. De la sorte, tout concourt à ce que,
devenu pédagogie du vivre-ensemble, le travail humanise. Pourvu que le
management s’affirme comme une école de civisme au bénéfice de la démocratie,
qui en a grand besoin.
*[XIXe]: 19e siècle
d’un mal-être croissant, sous l’effet d’un management qui isole et
dépersonnalise. L’entreprise s’épuise de la « culture du résultat », qui
malmène l’activité de travail, faute d’en comprendre les ressorts. Face à ces
dérives, Pierre-Olivier Monteil invite à changer de regard et à envisager le
travail comme une source essentielle d’humanisation. Cela suppose de
réorienter l’action du management au bénéfice d’une écologie de la relation
qui mette chacun en capacité de construire des mondes communs. En constant
dialogue avec les sciences humaines, cet essai revisite le management sous le
prisme successif des grandes fonctions économiques auxquelles il contribue :
produire, coopérer, innover. S’y déploie une réflexion sur le pouvoir, à la
recherche des conditions, notamment institutionnelles, qui permettent à l’agir
managérial de se comporter loyalement. De la sorte, tout concourt à ce que,
devenu pédagogie du vivre-ensemble, le travail humanise. Pourvu que le
management s’affirme comme une école de civisme au bénéfice de la démocratie,
qui en a grand besoin.
*[XIXe]: 19e siècle
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