Librairie Gargan'Mots

Conseillé par (Libraire)
18 août 2016

Ce roman nous emporte pour une longue traque dans la taïga russe.
Mais qui est ce criminel talonné par des soldats que rien ne semble pouvoir arrêter ?
Au fil des pages nous découvrons un fugitif qui met à mal la détermination de ces soldats et qui les entraîne dans une poursuite où la proie peut devenir chasseur.
Andreï Makine décrit la rudesse de l’environnement, celle de ces soldats formés sous l’époque stalinienne, leurs hésitations, leurs faiblesses, avec une précision, un savoir-faire, qui mettent d’emblée le lecteur au cœur du récit.
Cette éprouvante battue conduira Pavel, l’un des soldats, dans un endroit où « une autre vie », qu’il n’aurait pu imaginer, devient alors possible.
La force de ce roman d’aventures mais aussi la poésie dont il est emprunt captivent et transportent le lecteur dans ‘ces autres vies’ si chères à l’auteur.

Michèle

Conseillé par (Libraire)
11 juillet 2016

Un homme désarmé en vaut deux, aussi!

Dès la première page de cette histoire on sait que l'on va passer un très bon moment. Matthieu Bonhomme rêvait depuis longtemps de nous offrir un Lucky Luke. C'est chose faite, servis par un dessin chiadé et un scénario fort original. Avec tous les codes du western et ses multiples références, plus toutes ses touches d'humour juste un peu décalé, Bonhomme contribue à la légende et nous fait redécouvrir notre héros solitaire.

Manon

Gare au canard !

T 01

Didier Jeunesse

12,90
Conseillé par (Libraire)
30 juin 2016

Gare au canard!

Monsieur Pascal, votre livre est fantabullastique. J’adore les noms que vous avez donné aux personnages car ils sont originaux et quand je dis ça je pense aux filles, Zouille et Yoyo, et à Papillon. J’aime bien les paroles de Papillon et aussi comment vous l’avez fait parler. Je trouve ça vraiment ingénieux et drôle. Je n’ai qu’un mot à dire : GENIAL, et j’attends la suite avec impatience.
Cléo (8 ans)

16,00
Conseillé par (Libraire)
30 juin 2016

Nous avions adoré Quatre Sœurs de Malika Ferdjouk à sa sortie en 2003. Alors ne tardez pas à découvrir l’intégrale des aventures des sœurs Verdeleine en Médium à l’école des loisirs, et cette adaptation en bande dessinée de la merveilleuse Cati Baur chez Rue de Sèvres.
A la Vill’Hervé, magnifique demeure perchée en bord de mer sur les falaises, les jours se succèdent avec son lot d’animation, de rencontres, et de fantaisies. En effet, deux ans auparavant, le couple Verdeleine, n’apparaissant maintenant que sous la forme de fantômes lorsqu’on a besoin d’eux, perd la vie dans un accident de voiture. Et depuis, leurs cinq filles, âgées de 9 à 23 ans, toutes figures féminines attachantes et pétillantes aux caractères bien trempés, tentent au gré des vents de vivre au mieux en conservant la maison familiale à laquelle elles tiennent tant, entourées d'une galerie de personnages hauts en couleur.
Bonheur de lecture à saisir !!!

Manon

Les Éditions Noir sur Blanc

19,00
Conseillé par (Libraire)
25 juin 2016

En l’an 1639, dans l’atmosphère feutrée de l’atelier de Georges De la Tour, deux regards se croisent : celui du maître sur son époque, ravagée par la guerre et les maladies, et de l’empreinte qu’il voudrait y laisser grâce à ses toiles, et celui de son jeune apprenti, Laurent.

Georges De la Tour puisait ses sujets de scènes quotidiennes ou bibliques, et le jeune garçon assiste aujourd’hui son bienfaiteur dans la composition d’une de ses œuvres : San Sébastian soigné par Sainte Irène, incarnée par la fille aînée de De La Tour, Claude, à qui il demande pour la première fois de poser. Laurent, à qui il sera plus tard confiée la tâche gratifiante de faire une copie parfaite du San Sébastian, observe, avide tout à la fois de l’enseignement de celui qu’il admire tant, et des sentiments que lui inspirent la jeune fille.
Comment cette simple figuration de personnages du commun peut-elle devenir l'incarnation d'une œuvre aussi magistrale, et toute à la fois universelle ?
Car un peu moins de quatre siècles plus tard, une femme, choisissant entre deux trains en gare de Rouen de visiter un musée, se reconnaît, face au San Sebastian, dans les traits et les gestes de sainte Irène. Se déroule alors, comme un parchemin relu une dernière fois avant d'être brûlé, un nouveau monologue intérieur ; celui de cette femme qui se remémore et exprime enfin à l'homme qu'elle a aimé aveuglément un jour, combien cet amour l'a, à son insu et de son plein gré, envahie, transformée, aspirée, puis comme une échappée à tant de déshérence amoureuse, l'a poussée brutalement et sans un mot vers la rupture.
Alors merci encore à Gaëlle Josse, dont nous vous conseillons la lecture d'absolument tous ses écrits, de nous transporter à travers les lieux et les époques avec une palette aussi sensible, dont la beauté et la précision des signes souvent nous émeut, et jamais ne nous laisse indifférent.

Manon