Les lycéens ont souvent le nez creux et la quatrième de couverture promet une intrigue inhabituelle,
La situation est très originale et traitée avec subtilité, sans forcer le trait. Les personnages sont peu nombreux, bien cernés dans leur personnalité et leurs préoccupations respectives, peut-être un peu trop parfaits. Ils évoluent dans une unité de temps et de lieu qui concentre l'attention. L'intrigue, qui se déroule dans une ambiance que peu d'entre nous connaissent ou même imaginent, est élégamment conduite, l'écriture est très agréable.

Denis Picot - Gargan'Lecteur

A l'âge du personnage principal, c'est une question que l’on se pose et à laquelle on ne se résout pas à répondre. Et si, après 40 ans sans les voir, nous n'avions plus rien à dire à nos meilleurs copains de jeunesse?
Ce livre a reçu un prix littéraire décerné par des lycéens. Qu'est-ce qui a intéressé des jeunes dans les mémoires d'un homme finissant ?
Heureusement, le roman dément l'opinion du critique en quatrième de couverture : ce n'est pas une "plongée dans la nostalgie" ou ce n'est pas que cela et ce n'en est pas le but. On assiste à l'aboutissement de projets, d'amours de jeunesse, une occasion d'y mettre un terme ou de les accomplir avant qu'il ne soit trop tard. La construction est habile et les personnages agréables à découvrir, ni soixante-huitards attardés ni radoteurs bien-pensants. Les lycéens ne s'y sont pas trompés, ils y ont vu des sentiments qui n'ont pas d'âge.

Denis Picot - Gargan'Lecteur

" Sous ce titre intrigant se cache un roman "historique" truculent et passionnant, une fresque inouïe et hilarante d'une époque, racontée par un héros à la fois attachant et répugnant.
Une histoire incroyable, vivante et colorée, au coeur d'une page de la grande histoire : la révolution française."
A vos pages, prêts, partez!

" Un superbe livre, un sujet difficile, toute l'horreur de ce camp et de l'idéologie nazie se déroulent devant nos yeux impuissants. Mais aussi dur que cela puisse être, c'est avant tout un roman sur l'entraide, la solidarité, la naïveté et l'optimisme des enfants même face aux plus sombres aspects de l'être humain."

" Sur les traces de l'un des plus "grands" criminels nazis, Olivier Guez produit un roman plus proche du travail d'investigation que de la fiction. Si l'auteur s'autorise une interprétation du personnage, les faits sont eux parfaitement documentés et reconstituent au plus près la fuite en Amérique du Sud et la traque.
La lecture est ainsi addictive, telle serait celle d'un thriller avec un "héros" nauséabond. le triste Sire s'impose dans toute sa pathologie de folie, de violence, de rancoeur et d'auto apitoiement. Ses années de fuite éclairent ce que l'histoire a déjà retenu: la complaisance du régime des Perón pour la communauté nazie qui se reconstitue en Argentine, les années confortables pour d'improbables individus qui refont leur vie, remontent des affaires, délirent de projets de reconquête, sans jamais être capables de se remettre en question et faire quête de rédemption.
Dérangeant, captivant, remarquable."